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  • VAR + 42 !

    L'appel à la délation (voir ici) ayant été suspendu(?) dans le Var, il fallait bien se faire remarquer par une autre action d'effluence aussi sympathique.
    Voilà la bonne nouvelle, on a dépassé le quota de raccompagnement hors des frontières de la France, pays des droits..etc, etc.
    "Les policiers varois ont reconduit à la frontière 282 étrangers en situations irrégulières en 2007, alors que le ministère avait fixé l'objectif à 240."

     

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    Cela n'empêche pas les policiers de réclamer plus de moyens. Veulent-ils en faire plus pour gagner plus ?
    Hortefouille doit être aux anges, le Var est propre et net pour la saison estivale.

     

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     Le département du Var est pourtant une terre d'acceuil bienveillante pour les riches arabes du Golfe et les millionnaires russes qui y achètent les plus belles propriétées.

  • UNE BONNE CLAQUE AUX IDEES REçUES.

     

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    Un voisin d'Emma est originaire de Tunisie, il a monté une petite boite de maçonnerie. Depuis 6 ans que je le croise, il boite méchament.

    Alors même que j'entends par ci par là, des gens de mon coin répétant à l'envie des: "Putaing, "ils" en profitent de la CMU, de la SÉCU, des allocs, "ils" font soigner des "parents" à leur place, parce qu'"ils" se ressemblent tous."

    Ces derniers jours, il ne pouvait pratiquement plus monter les escaliers qui le mènent au troisième étage.

    Finalement, hier il est parti aux Urgences en ambulance, il était à deux doigts de la gangrène. Jusqu'à hier, il préférait aller se faire soigner en Tunisie par la médecine locale, marabout...

    En 6 ans il n'a pas couté un euro à notre SÉCU et il s'est ruiné en voyage bateau.

  • PUTAING, C'EST LE RETOUR DE PÉTAING !

    Oh Marius, ce mating à Saint-Maximing (et ailleurs dans le coing) en lisant Var Mating, les pékings se sont dit : Putaing, cé le retour de Pétaing !

    Plus sinistrement, "La police varoise recrute des "indics citoyens", le titre s'étale en gras à la une de Var Matin, le mercredi 5 décembre 2007. La suite en page trois :  [... Après une expérimentation menée dans une grande métropole (? laquelle ?) puis récemment, en région parisienne dans le cadre des émeutes dans les banlieues, le Var s'apprête à devenir l'un des tout premiers départements à mettre en place un système élaboré par la direction centrale de la sécurité publique.]

    Faut savoir, que dans ce même département, on compte déjà le plus grand nombre de militaires au mètre carré de France (le littoral, la rade de Toulon, le camp de Canjuers), on devrait se sentir en sécurité.

    En bref, fin 2007, un serveur (pas un barman) sera installé au commissariat central de Toulon, il sera exclusivement au service des particuliers qui pourront ainsi balancer les crimes et délits qu'ils constateront. Possibilité de joindre photo, vidéo...


    Le rédacteur, de l'article, termine en parlant "du risque d'appel à la délation que constitue ce système tout en reconnaissant que le principe n'est pas franchement nouveau"... En effet, le risque est loin d'être nul.

    D'autant qu'aujourd'hui, grâce à la technologie, c'est de son fauteuil, bien au chaud dans ses charantaises, sans être obligé de raser les murs pour porter la lettre à la Poste, que l'on peut balancer ceux qu'on n’aime pas.


    Que le Var soit l'un des premiers à tester ce magnifique système (qui doit faire bander les restes poudreux de Laval) n'a aucun rapport avec le fait que ce département offre en (mon)général 30% de ces voix au FN.

     


     
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    Finalement, devant le tollé général, ce projet a été suspendu une dizaine de jours plus tard. Pas annulé, juste suspendu! Pour les frustrés il reste toujours les vieilles méthodes qui ont fait leur preuve durant la période 40-45.
     
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  • LA RETRAITÉE ET LE R'MISTE.

    Nous avions de bons, quoique très limités, rapports de voisinage, elle habitait dans une impasse proche et passait devant chez moi pour s'y rendre, c'était une femme de 70 ans environ, aussi grande que moi, mais beaucoup plus large. Je mesure un mètre et quatre-vingt-quatre centimètres. Je l'avais aidé deux fois à porter ses sacs trop remplis.

    Un âge avancé qu'elle assumait avec grande vivacité et toujours sapée avec élégance, de marques pour femmes mûres. N'hésitant point à n'user que de ces membres inférieurs comme moyen de locomotion. Que ce soit pour se rendre au marché ou à la plage, éloignés tous deux de 5 ou 6 km d'ici, et ce, aux heures les plus chaudes de la journée, même en plein été. Ainsi, sa forme physique était nettement plus entretenue et bien supèrieure à la mienne.

    Nos discussions étaient au niveau du minima syndical, jamais d'envolée. L'avantage était que le plus souvent je la croisais, nous n'allions pratiquement jamais dans la même direction. Nous avions des horaires inversés, je sortais quand elle rentrait et vice-versa. Des banalités sur le temps, je la soupçonnais de droite, mais bon, par ici, la chose est courante.

    Elle avait pris l'habitude de déposer du pain mouillé en face de mon portail, des baguettes entières. Pour nourrir les colombes, me disait-elle. Je ne pense pas que les colombes avaient besoin d'elle pour survivre, mais chacun fait ce qu'il peut pour occuper sa vie.

    Comme un imbécile, je lui confie un jour, de grande détresse morale, que je n'étais qu'un r'miste.

    Les jours passent, ils n'ont que ça à faire, et toujours ces tas de mie molle. Puis, un soir, je surprends un rat qui se rassasie. Alors, le lendemain je planque vers la même heure et je m'aperçois qu'il a ramené des congénères, ils sont une dizaine,  ça se corse.

    Quand je la croise à nouveau, deux jours après, je lui fais part très gentiment de ma découverte et lui demande d'arrêter pendant quelque temps ses livraisons. Je lui demande aussi pourquoi elle ne nourrit pas ces colombes devant chez elle. C'est une bonne question, non ? Elle me tourne le dos brusquement et se tire en maugréant.

    Mais elle ne change rien à ses habitudes, elle change juste d'horaire, impossible de la revoir durant quelques jours. Des fois, je sors armé d'une pelle et je nettoie l'endroit.

    Enfin, je retombe sur elle et je lui demande, toujours avec les égards dus à son âge et à son sexe supposé faible(?), de stopper tout net ces enfantillages, c'est ridicule. Et, il y a des lois sur l'hygiène, les rats vous sav... Que n'ai-je dit... Elle se met à hurler.

    — Salopard de r'miste, c'est moi qui te paye à rien foutre toute la journée et tu veux m'empêcher de nourrir ces bêtes qui ne t'ont rien fait. Va travailler va, à ton âge t'as pas honte ? Et naturellement, une autre voisine nous croise à ce moment.
    Faudrait que j'écrive ses paroles en caractères gras, afin qu'on ressente sa haine.

    Elle répète ses mêmes arguments une autre fois, sur le même ton, les mêmes mots, mais dans un ordre différent et avec une violence étonnante chez une femme de cet âge, tellement que je n'ai su quoi répondre. Enfin, j'ai juste dit :

    — Espèce de grosse vache, va ! Grosse vache ! Et je suis parti.

    Pas de quoi être fier de la répartie... Ce dialogue à jamais gravé dans les "caches" du web s'est déroulé il y a 8 ou 9 mois, depuis une quinzaine de jours l'endroit reste propre. On se croise de temps à autre, en regardant ailleurs. Mais, je l'entends marmonner, à mon hauteur, sale r'miste, sale faignant... ou d'autres trucs pas très avenants.

    Voilà, j'ai été un bon r'miste respectueux durant des années, car ces colombes nourries en face de ma piaule, avaient pris l'habitude de se poser sur les fils  téléphoniques qui passaient au-dessus de ma deuch pour digérer aussitôt, ce qui la couvrait de fientes ; des microtrous sont apparus depuis dans la capote, heureusement, il ne pleut pas souvent dans la région, grosse vache.

    Comme disait ma mère, "fait du bien à Martin, il te le rend en chiant dans ta main."